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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 02:33

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 (c) Reuters Nicolas Sarkozy

 

Lors d'une réunion informelle avec des journalistes, en marge du sommet de l'Otan à Lisbonne Nicolas Sarkozy aurait eu de vifs propos à l'encontre de l'un d'entre eux, rapportent l'Express.fr et Mediapart.fr.

Visiblement agacé, le chef de l'Etat, interrogé sur l'affaire Karachi, a tout d'abord souligné qu'il avait été présenté à tort comme "trésorier" d'Edouard Balladur pendant la campagne présidentielle de 1995, "vous dites n'importe quoi, vous ne vérifiez rien", aurait-il lancé "la presse raconte n'importe quoi".

Questionné par un second journaliste qui lui précise que son nom figure dans des documents montrant qu'il a donné son aval à la création d'une société-écran luxembourgeoise par laquelle transitaient les commissions, le président aurait alors déclaré "Qui vous a dit ça? Vous avez eu accès au dossier? Charles Millon a une intime conviction. Et si moi j'ai l'intime conviction que vous êtes pédophile? Et que je le dis en m'appuyant sur des documents que je n'ai pas vus..."

Selon des témoins, interrogés par Mediapart, Nicolas Sarkozy était "survolté", "hors de contrôle". Il aurait conclu "Amis pédophiles, à demain !"

L'Express.fr souligne que la conversation a été enregistrée sur le circuit interne du sommet et que l'Elysée aurait fortement insisté pour que les bandes soient effacées. "C'était du off, rien que du off", aurait insisté l'entourage du président. Selon Mediapart, plusieurs journalistes ont eu la possibilité de faire fuiter les sons, mais ont préféré "les écraser".

(Nouvelobs.com)

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:42

25/10/2010 | Mise à jour : 21:03 

INFOGRAPHIE - Alors que de nombreux pays ont abaissé leur impôt sur les sociétés et relevé la TVA, la France n'a rien fait de tel. Un handicap à long terme pour la compétitivité. 

L'Hexagone peut-il continuer à vivre comme sur une île en matière fiscale ? La question se pose avec acuité à la lecture d'une étude du cabinet d'avocats Arsene Taxand. Ces dernières années, la France n'a pas abaissé son taux d'impôt sur les sociétés (IS). Ses voisins, si. En Europe, le taux supérieur d'IS est passé d'une moyenne de 35,3 % en 1995 à 23,2 % en 2010. Résultat, l'Hexagone, avec son taux à 34,4 %, détient la palme du plus fort IS européen. Et dans le monde développé, seuls les États-Unis nous dépassent. Pire, l'écart risque de s'accentuer. Car, malgré la crise, de nombreux gouvernements comptent toujours réduire leur taux d'IS. Le Royaume-Uni par exemple ramènera le sien à 24 % en 2014, contre 28 % aujourd'hui. « Il s'agit pour ces États d'encourager l'entreprise, source de croissance. Et il est frappant qu'un pays en grande difficulté budgétaire comme l'Irlande refuse de revenir sur son très bas taux d'IS», constate Nicolas Jacquot, avocat associé chez Arsene Taxand.

Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, a nuancé ce constat l'an passé, en soulignant dans un récent rapport qu'en France le mode de calcul du bénéfice imposable est avantageux. Si bien que, malgré un taux élevé, l'impôt final, qui est calculé à partir du bénéfice imposable et non du bénéfice réel, n'est pas si élevé. À cela s'ajoutent les nombreuses niches fiscales destinées aux entreprises (106 milliards d'après le CPO). Au total, selon Bercy, les sociétés françaises ne seraient imposées qu'à hauteur de 22 % de leurs profits réels. Mais pour Nicolas Jacquot, cela ne change pas la donne : «Comme il est difficile de comparer les impositions réelles, les investisseurs internationaux se basent sur les taux d'IS. » Et côté niches, certains pays ne sont pas en reste. La Corée a ainsi renforcé - elle aussi - son crédit impôt-recherche.

«En vérité, la plupart des pays qui ont abaissé leur taux d'IS ont financé cette mesure par une hausse de la TVA», souligne Nicolas Jacquot. L'Allemagne a ouvert la voie en 2007, en abaissant son taux d'IS de 38,7 % à 29,8 % tout en relevant la TVA de 16 % à 19 %. Le Royaume-Uni va suivre ce modèle. L'Espagne a, elle, déjà relevé sa TVA de 16 % à 18 %. Aujourd'hui, la France se retrouve donc avec un taux de TVA (19,6 %) inférieur à la moyenne européenne (20,2 %) et très loin de ceux de la Suède ou du Danemark (25 %). De quoi lui laisser des marges de manœuvre… Et puis le gouvernement n'évoque-t-il pas la convergence fiscale franco-allemande ?

 

Débat sur la TVA miné 

 

Mais il semble qu'à court terme, cette convergence ne servira qu'à réformer la fiscalité du patrimoine. Car en France, le sujet de la TVA est piégé. En 2007, la majorité a perdu plusieurs sièges aux législatives après que l'idée d'une TVA sociale eut été évoquée. Pourtant, cette formule, qui consiste à financer une baisse des charges sociales par une hausse de la TVA, a des défenseurs. L'un des plus anciens est Jean Arthuis, le président centriste de la commission des finances du Sénat. Il a été rejoint par Jean-François Copé, le patron des députés UMP qui parle de TVA antidélocalisation. De fait, baisser les charges sociales accroît la compétitivité des entreprises françaises, tandis que la TVA a l'avantage de frapper tous les produits consommés, y compris ceux importés. Mais cet impôt est lourd pour les ménages peu aisés, ce que ne manquent pas de souligner les socialistes. Gageons que ce débat animera la présidentielle de 2012.

 

LIRE AUSSI :

» Bruxelles propose une TVA européenne

» «Baisser l'impôt sur les sociétés, augmenter la TVA»

 

Source : www.lefigaro.fr

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 11:11
Source : BFMTV
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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:59

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                                              Chaton endormi (photo : wikipedia.org)

 

Moins dormir réduit les bienfaits d'un régime alimentaire, surtout la perte de masse graisseuse, selon une étude menée aux Etats-Unis. Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.

 

Le fait de ne pas assez dormir rend également plus affamé car le manque de sommeil fait monter les niveaux sanguins de ghréline, une hormone qui déclenche la faim et réduit la consommation d'énergie par le corps. "Si le but de votre régime est de faire fondre la graisse, ne pas assez dormir revient à se mettre des bâtons dans les roues", explique le docteur Plamen Penev, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Chicago (Illinois), principal auteur de cette recherche. "Le manque de sommeil, un trait de la société moderne, paraît compromettre les efforts pour perdre de la graisse en suivant un régime alimentaire", poursuit-il, précisant que lors de cette étude cela a empêché de réduire la masse graisseuse des participants de 55 %.

 

PERTE DE GRAISSE OU DE PROTÉINES ?

L'étude a suivi dix volontaires souffrant d'excès pondéral, mais en bonne santé, âgés de 35 à 49 ans avec un indice de masse corporelle allant de 25, indication d'un poids excessif, à 32, soit de l'obésité. Les participants, tous des volontaires, ont suivi un régime alimentaire équilibré limitant les calories absorbées à 90 % du nombre dont chaque personne a besoin pour maintenir son poids sans faire d'exercice.

Chacun des participants a été suivi à deux reprises : tout d'abord durant quatorze jours en laboratoire avec une période de 8 h 30 de sommeil quotidiennes, puis pendant quatorze jours avec seulement 5 h 30 de repos. Les participants ont passé leur temps d'éveil à effectuer des tâches de bureau, des tâches ménagères ou des activités de loisir. Durant la première période, les volontaires ont dormi en moyenne 7 h 25 par nuit. Pendant la seconde période, leur durée moyenne de sommeil a été de 5 h 14.

Le nombre de calories consommées quotidiennement a été identique durant les deux périodes de l'étude, à environ 1 450 par jour. Les participants ont perdu en moyenne trois kilos durant chacune des deux périodes de quatorze jours. Lors de la première session, avec une durée normale de sommeil, ils ont perdu 1,41 kilo de graisse et 1,5 kilo de masse corporelle non graisseuse, pour l'essentiel des protéines, précisent les chercheurs. Mais durant la seconde période de quatorze jours avec une carence de sommeil, ils n'ont perdu en moyenne que 0,6 kilo de graisse et 2,41 kilos de protéines.

 

Pour en savoir plus :

Consulter le site Internet de l'Institut national du sommeil et de la vigilance.

 

Source : LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.10 | 09h21  •  Mis à jour le 05.10.10 | 09h36

 

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 22:11
 
Avez-vous déjà reçu ces e-mails étranges ? Ils proviennent, soi-disant, de votre banque, de Paypal ou d’Ebay. Ils vous demandent, dans un français plus ou moins approximatif, de vous rendre sur un lien car vos données ont été perdues ou doivent être confirmées à nouveau…

 
LE SAVIEZ-VOUS ?
47 % des personnes interrogées déclarent « ne pas savoir si elles ont déjà été victimes de phishing »
Sondage FIA-NET - 216 répondants - Avril 2010

Ces e-mails sont des tentatives de phishing (« hameçonnage ») qui consiste à copier de manière presque parfaite des e-mails et/ou des sites officiels dans le but de récupérer vos informations personnelles (identifiant et mot de passe de comptes bancaires, numéros de CB, etc.) pour les utiliser dans un contexte frauduleux.
Les fraudeurs utilisent généralement les e-mails de phishing pour usurper des identités afin de voler de l’argent. Pour ce faire, ils doivent pouvoir récupérer des informations personnelles, aussi privilégient-ils comme cibles des organismes de confiance avec lesquels vous pouvez échanger ce type d’informations.
Les e-mails envoyés semblent ainsi provenir d’un tiers de confiance (organisme bancaire, impôts, site de ventes aux enchères ou de ventes privées). Généralement, le contenu de l’e-mail explique que votre compte a été désactivé suite à un problème technique et qu’il vous faut cliquer sur un lien pour le réactiver. Ce lien renvoie vers une page Web imitant, parfois à la perfection, une page du site concerné. Sur cette page, la soi-disant société de confiance vous invite à saisir des données confidentielles qui seront, par la suite, récupérées et utilisées par le fraudeur.
Une société spécialisée dans la sécurité sur Internet a déclaré dans un récent rapport qu’en septembre, une tentative de phishing était réalisée pour 382 e-mails, ce qui laisse imaginer des quantités impressionnantes de tentatives de phishing. Un autre expert déclare que chaque semaine 57 000 sites Internet frauduleux font leur apparition sur Internet. Ceci tend à prouver que ce phénomène n’est pas anecdotique et qu’il faut savoir se protéger.

Pour cela, il y a quelques règles de base à respecter. Voici les recommandations de FIA-NET :
- Ne répondez pas aux e-mails vous demandant la saisie d'informations confidentielles et méfiez-vous des e-mails vous demandant ce type d'informations. Ne remplissez pas un formulaire demandant vos données personnelles à partir d’un message.
- N'utilisez pas les liens présents dans un message électronique pour télécharger une page Web. Saisissez plutôt vous-même ce lien URL dans votre navigateur.
- Vérifiez vos comptes bancaires régulièrement (y compris les relevés de cartes de débit et de crédit, vos relevés bancaires, etc.) pour vous assurer que toutes vos transactions sont justifiées.
- Utilisez un antivirus à jour ainsi qu'un firewall et appliquez les correctifs publiés pour colmater les failles de sécurité de votre système d'exploitation ;
- Vérifiez que vous utilisez la dernière version de votre navigateur Web et que tous les correctifs de sécurité ont été installés.
- Ne vous fiez pas à l'adresse e-mail de l'expéditeur car il n'est pas possible de vérifier l'authenticité de l'adresse d'expédition.

En cas de doute, privilégiez la méfiance ! Ne cliquez jamais sur un lien dans un e-mail et ne fournissez jamais vos coordonnées bancaires en dehors d’un achat en ligne.
Source : www.fia-net.com
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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:09

 

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La Cour des Comptes le confirme dans son Rapport de septembre 2010 : les agents des industries électriques et gazières (IEG) bénéficient d’un régime particulier de protection sociale financé par les Français. Des « avantages injustifiés » sont financés grâce à la Contribution tarifaire sur les prestations d’acheminement de l’électricité et du gaz (CTA) qui apparaît sur la facture d’électricité. De plus, ce régime particulier a été adossé au régime général et aux régimes complémentaires Arrco et Agirc sans aucune compensation. Déjà, 1.3 Mds d’euros ont été pris dans les caisses du privé pour financer le régime des agents EDF.

 

IEG est un sigle qui signifie :

Source : www.irefeurope.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 08:32

 

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Matignon vient en effet de décider de mettre fin à la règle selon laquelle les jeunes mariés rédigent trois déclarations de revenus pour l'année de leur union.

INFO LE FIGARO - Ils ne souscriront plus trois déclarations de revenus mais une ou deux, ce qui mécaniquement fera remonter le montant de leur impôt.

L'amour n'exclut pas l'optimisation fiscale ! En vertu de quoi, les couples ayant l'intention de se marier se livrent parfois à de savants calculs pour déterminer la date optimale de l'événement, non pas tant du point de vue météorologique que pour minimiser leur impôt sur le revenu. Cela deviendra inutile dès l'année prochaine.

Selon nos informations, Matignon vient en effet de décider de mettre fin à la règle selon laquelle les jeunes mariés rédigent trois déclarations de revenus pour l'année de leur union (tout comme les divorcés pour l'année où le jugement a été prononcé). Et ce, dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à faire rentrer davantage d'argent dans les caisses de l'État, sans procéder à une hausse générale des impôts. La mesure, qui figurera dans le projet de loi de Finances pour 2011, pourrait en effet rapporter quelques centaines de millions d'euros - or il manque environ 500 millions pour parvenir aux 10 milliards de rentrées supplémentaires visés par Bercy en deux ans. Explications.

Pour les revenus qu'ils ont touchés l'année de leur mariage, les couples adressent à l'administration fiscale trois déclarations : une chacun, séparément, pour leurs revenus de «célibataires», pour la période allant du 1er janvier à la date de leur mariage, et une autre ensemble, pour les revenus du nouveau foyer fiscal, jusqu'au 31 décembre. Compte tenu de la progressivité de l'impôt sur les revenus, cela amène mécaniquement les deux nouveaux conjoints à verser moins au fisc, au titre de cette année-là, que deux personnes gagnant autant mais célibataires, ou mariées depuis plus longtemps. Un cadeau de mariage parfois non négligeable de la part de l'État… Pour un couple ayant divorcé dans l'année, la procédure s'applique de façon symétrique aux ex-conjoints.

 

Applicable aux sommes à payer en 2012

 

Cet avantage est donc amené à disparaître. A partir de la déclaration sur les revenus 2011 - pour l'impôt payé en 2012 -, les jeunes mariés devront choisir entre deux déclarations séparées ou une seule, commune. Dans les deux cas, ces déclarations couvriront toute l'année de leur mariage, du 1er janvier au 31 décembre. Les personnes récemment divorcées n'auront, elles pas le choix : elles devront rédiger deux déclarations de revenus séparées, comme si elles avaient vécu seules dès le 1er janvier de l'année de leur divorce.

 

LIRE AUSSI

» INTERVIEW - Christine Lagarde dévoile le budget 2011

» L'intéressement sera davantage taxé

» Précisions sur les niches fiscales «rabotées»

 

Source :   

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:53

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Les pigments naturels de l’orange peuvent générer du courant.

 

Utiliser des épluchures d’oranges et d’aubergines pour convertir la lumière en électricité, c’est la trouvaille de l’Université italienne de Tor Vergata, à Rome.

Le Center for Hibrid and Organic Solar Energy a développé une nouvelle génération de panneaux solaires exploitant des pigments organiques biologiquement synthétisés. Selon le site Swissmedia.ch, ces panneaux photovoltaïques semi-transparents et colorés n’utilisent pas le silicium. Ce qui permet de raboter de 60% le prix du watt, qui passe de 6fr. à 1fr.50. Le coût des machines de production chute aussi à 1,5 million de francs, contre 26,6 millions de francs pour les dispositifs actuels. La commercialisation de ce produit interviendra d’ici à l’année prochaine.

Les Italiens ne sont pas les seuls à viser ce nouveau marché. On sait depuis 1906 que du matériel organique permet de transformer la lumière en énergie en utilisant la photosynthèse de la chlorophylle. A en croire, le site spécialisé A to Z material, le géant allemand de la chimie BASF et les start-up américaines Konarka et Plextronics développeraient également des cellules solaires de ce type.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 17:15

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par Andréa Fradin

 

La sub-ti-li-té. C’est le crédo récurrent de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Problème, les trois fondateurs de « Sos Hadopi », un service d’assistance juridique qui sera prochainement proposé — moyennant finance — aux internautes en proies aux mécanismes de l’institution, ne partagent pas vraiment la même passion. Ce qui a tendance à agacer la Haute autorité.

Sos Hadopi, « réponse légale aux “dérives” de la Hadopi. »

Il y a quelques jours, a été annoncé le lancement imminent d’une plateforme d’aide juridique aux internautes, intitulée Sos Hadopi, et présentée sans détour comme « réponse légale aux “dérives” de la Hadopi. » Officiellement présenté le 13 septembre prochain aux journalistes, le service devrait démarrer deux jours plus tard, avec la mise en ligne d’un site Internet, sos-hadopi.fr. L’idée d’un tel service est née de l’association de trois personnalités : Christophe Berhault, responsable de YoOSMedia, un site de partage de musique, Renaud Weeckman, qui s’était illustré pour avoir déposer la marque « Hadopi » avant le ministère de la Culture, et Jérôme Bourreau-Guggenheim, viré de son poste de directeur du pôle « innovation web » de TF1 après avoir exprimé, à titre privé, son opposition à la loi Création et Internet, alors encore au stade de projet.

Sos Hadopi a deux objectifs, « un service d’assurance juridique et technique pour les internautes » et « l’information ».
Le premier volet, d’ordre commercial, propose aux internautes pris dans le collimateur d’Hadopi de souscrire à un examen réalisé « au cas par cas » par un comité « de techniciens et de juristes », indique Renaud Weeckman. « Nous avons réussi à constituer un petit réseau d’avocats au niveau national pour établir l’innocence des internautes, expose-t-il, de ce fait, nous sommes obligés de contractualiser avec eux : il n’est pas possible d’offrir un service gratuit. »
Second versant de la plateforme, « une newsletter gratuite et plus généraliste », aura pour but d’aider l’internaute à mieux comprendre les méandres du dispositif prôné par l’Hadopi, qui témoigne selon les fondateurs de Sos hadopi, de « complexité » et de « cynisme ».

Deux qualificatifs sans ambages qui renvoient au fameux délit pour « négligence caractérisée », épine dorsale du dossier, qui est venue brouiller les cartes du débat sur le téléchargement illégal. Car comme l’ont martelé les différentes opérations de communication réalisées autour de l’Hadopi — auprès de la presse ou aux péages —, ce n’est pas le pirate qui est directement visé par le mécanisme de la Haute Autorité, mais bien celui qui oublie de verrouiller son accès à Internet. Problème : la question des moyens de sécurisation, reconnus et labellisés par la Hadopi, n’est toujours pas réglée. Officiellement du moins. Mais pour ceux qui sont à l’origine de Sos Hadopi, dans les faits et les esprits des membres de l’autorité, la solution a déjà été trouvée : « le délit de “négligence caractérisée” induit le recours quasi obligatoire à un logiciel de sécurisation », affirme Renaud Weeckman. Un logiciel que les créateurs de Sos Hadopi qualifie de « spyware » (« logiciel espion »), comparant son installation à la mise en place d’une « caméra de surveillance dans son [propre] appartement. »

La fuite de documents confidentiels, sur lesquels a été basée la consultation censée définir les modalités de la sécurisation des lignes, suscite en particulier une grande inquiétude. Il apprend notamment que le logiciel de sécurisation devrait consigner l’activité d’un poste dans deux fichiers distincts, dont l’un ne pourra être modifié par l’utilisateur. Pour Renaud Weeckman, il s’agit bien là de la définition d’un « mouchard ». « C’est du flicage, d’autant que le deuxième fichier sera crypté, ajoute Jérôme Bourreau-Guggenheim. Le logiciel sera édité par des sociétés tierces, on ne sait pas ce qui sera enregistré, le problème c’est qu’on n’a aucun contrôle ».

Une opacité d’autant plus inacceptable pour les créateurs de Sos Hadopi, qu’elle vient selon eux s’ajouter à une circulaire récente qui appelle le Parquet à « éviter, sauf cas particulier, qu’une seconde enquête soit diligentée par ces services lorsque les éléments fournis par la HADOPI sont suffisants pour caractériser la contravention de négligence caractérisée à l’égard du titulaire de la ligne et pour assurer le caractère contradictoire de la procédure. » Pour Jérôme Bourreau-Guggenheim, un véritable contournement « de l’inconstitutionnalité de la loi Hadopi, soulevé en juin 2009 par le Conseil Constitutionnel. On est bien loin du cas par cas, regrette-il, c’est une machine qui est en train de se mettre en route et qui va envoyer 50 000 mails par jour ! »

Sos-Hadopi : des « affirmations totalement mensongères »

Face aux propos alarmistes de Sos Hadopi, la réponse de la Haute autorité ne s’est pas faite attendre. Deux jours seulement après l’annonce du futur lancement, elle signait un communiqué incendiaire, fustigeant « les amalgames effectués par les promoteurs de ce service commercial » et dénonçant des « affirmations totalement mensongères ». Et d’enfoncer le clou en rappelant qu’il n’existe « aucune obligation d’installation par les internautes d’un logiciel particulier pour prouver leur innocence » et que celui-ci est toujours à l’état de « projet », n’ayant pas « fait l’objet d’aucune validation par la Haute Autorité ». L’institution s’est particulièrement émue de la désignation de ce même logiciel de sécurisation par le terme de « spyware », un rapprochement qu’elle estime « tendancieux et inexact ».

Les fondateurs de Sos Hadopi voient en ce communiqué l’incarnation d’une « divergence de point de vue avec Eric Walter sur la négligence caractérisée », et appelle le secrétaire général de la Haute autorité à l’apaisement : « en guise de réponse à Monsieur Walter, on voudrait lui dire que c’est perdre son temps de faire un communiqué à chaque fois que le terme “spyware” est utilisé. On est inquiets, on le trouve très énervé alors qu’il n’a pas lieu de l’être. A force de s’irriter de la sorte, il va se faire des cheveux blancs ».

Une chose est certaine, Eric Walter a encore du pain sur la planche. Deux jours après avoir tiré à boulets rouges sur Sos Hadopi, la Haute Autorité a annoncé hier qu’en raison de l’importance de « la question de la protection et de la sécurisation des accès à internet », elle désirait « étendre sa consultation jusqu’au 30 octobre 2010 ».



Source :  www.ecrans.fr/Sos-Hadopi-appuyez-sur-le-bouton,10757.html?xtor=EPR-450206



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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 14:54

FRAUDE - Il vous promet de l'argent avant de vider votre compte...

                   Capture écran du site frauduleux imitant les impôts. DR

 

Un mail qui promet un remboursement de 178,80 euros. Et pour aller plus vite, qui réclame votre numéro de carte bleue... Un courriel frauduleux circule actuellement, redirigeant les internautes vers un site imitant celui des impôts.

«Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôt de 178,80. S'il vous plaît, soumettre la demande de remboursement d'impôt et nous permettre de 10  jours ouvrables pour le traitement.»

En cliquant sur le lien, qui n’est pas hébergé sur le site (impots.gouv.fr), mais vers un site qui lui ressemble étrangement, il est alors demandé de communiquer nom, prénom, adresse, date de naissance, mais aussi numéro de carte bleue.

 

«Jamais d’envois sous cette forme aux contribuables»

Dans un communiqué, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) déclare être «totalement étrangère à cet envoi» et «rappelle qu’elle ne fait jamais d’envois sous cette forme aux contribuables pour leur demander des informations».

En outre, le numéro de carte bancaire n’est jamais demandé pour un remboursement d’impôt. La DGFIP a porté plainte contre ces emails frauduleux. Si vous en recevez un, elle vous encourage à le supprimer immédiatement.

O.R.
 
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